Quatre jours dans la fournaise des déserts
5 août 2024
Lever à 6h30… enfin, 7h30, bon, on est mauvais !
On plie le barda, on traîne un peu, départ à 9h30 sous 30°C.
On plie le barda, on traîne un peu, départ à 9h30 sous 30°C.
Programme de la journée : grande boucle dans le désert des Bardenas, plutôt roulant, à part quelques défis avec des montées pleines de galets et de joyeuses ornières. Mais pouah, c’est beau ! Bon…sauf les champs d’éoliennes, dont certaines ont brûlé.
Pause déjeuner à Tudela, gastronomie espagnole au top : œuf, chorizo, frites. Un café, et on repart, pas trop envie de s’attarder dans la fournaise du béton.
Les paysages des Bardenas sont incroyables et les pistes roulantes, on se régale ! On tombe sur un cimetièreau milieu de nulle part, parfait pour se ravitailler en eau. Avec cette chaleur, on aura bu 5 litres chacun dans la journée.
Arrivée à Ejea de los Caballeros pour la nuit : une bière, un plouf dans la piscine salvatrice et une bonne nuit de sommeil. Demain, même programme !



6 août
Difficile de se lever ce matin, la nuit a été courte. Beaucoup de Français dans le camping, et ils viennent tous discuter avec nous !
Finalement, on décolle à 10h. Plein d’essence et direction les Bardenas Negras. Les paysages ce matin sont magnifiques.
À midi, on s’abrite à l’ombre d’une église. On ne sait pas trop pourquoi elle est là, mais elle nous offre une pause bien méritée. Les chaises pliantes sont une acquisition de choix ! Petite sieste, puis on repart sous 40°C… L’après-midi est un peu technique avec pas mal de cailloux, mais on maîtrise, non sans quelques coups de chaud. Les motos font le job, les pilotes essaient de suivre.
Arrivée au camping à 17h30, juste le temps de profiter de la piscine, toujours salvatrice.
Ce compte-rendu élude volontairement l’épisode de la chute d’Adeline dans un champ après un virage manqué… Disons qu’on progresse en off-road !
7 août
Matinée à Saragosse pour ravitaillement et entretien rapide des motos. Cette ville est une fournaise urbaine, une usine à gaz avec ses feux de croisement… On devient fous ! Allez, hop, on retourne vite se perdre dans le désert, direction Fraga !


8 août
Départ à 10h, on trouve le rythme sur de belles pistes roulantes au cœur des Monegros. On se laisse porter par la sensation d’être sur une autre planète…
Puis arrive la montée de l’enfer avec de belles marches rocheuses tranchantes et c’est le drame : crevaison pour Thomas au milieu de nulle part, une belle entaille dans le pneu, impossible à réparer sur place.
50 km à plat pour rejoindre la ville la plus proche, on arrive à 14h45, pile quand le garage ferme à 15h ! Merci à Talleres Arenillas pour la réparation rapide ! On en profite pour se poser pas loin, à Mequinenza, avant notre dernière journée dans le désert.

9 août
Petit-déjeuner au bord du lac, on plie le camp et c’est parti. Il fait déjà très chaud à 10h, mais ça roule bien et on a pris nos marques.
Vers 11h, ça devient technique, mais on s’éclate. Le traumatisme de la crevaison d’hier est encore là, on vérifie les pneus toutes les 30 minutes !
À 12h30, on s’arrête à Albalatillo, à l’ombre d’une petite chapelle pour le pique-nique, un coin très sympa.
On repart vite, il y a pas mal de route à faire aujourd’hui. L’après-midi, les paysages sont fous, mais la chaleur est étouffante. On fatigue un peu, et c’est technique… On devient moins lucides, et Thomas va à la faute. Rien de grave, mais gros coup de chaud pour relever la moto en montée.
On finit par sortir du désert, un peu tristes que ce soit fini, mais heureux d’avoir parcouru ces 850 km de folie !
Une douche le soir, un bon resto, et demain, direction les Pyrénées et la Méditerranée !