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Nos Premiers pas en Amérique latine

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Notre grande aventure en Amérique latine : les premiers pas d’un voyage épique

Le 14 octobre 2025 marque le début d’une aventure qui pourrait bien changer nos vies. Nous sommes prêts à quitter la France pour l’Uruguay, première étape d’un road trip sans date de retour. Les valises sont bouclées, le grenier des parents rempli de nos affaires, et le stress à son comble. C’est le moment de se lancer !

Jour 1 : Le départ (mardi 14 octobre 2025)

Tout commence au Mans. Nos parents nous déposent à l’arrêt de tramway, un moment chargé d’émotion – Adeline verse une larme, contrairement à Thomas, fidèle à son flegme légendaire. Ticket en poche, nous filons vers la gare. Oups, petite erreur sur l’horaire du train : il part à 16h58, pas de panique, on est large ! Le trajet jusqu’à Roissy-Charles-de-Gaulle via Marne-la-Vallée se passe sans encombre.

À l’aéroport, l’excitation monte : l’aventure commence vraiment. Après 30 minutes à chercher l’arrêt de bus, nous voilà en route pour un hôtel Formule 1 à Paris. Passer la nuit à l’aéroport ? Hors de question ! On veut un minimum de confort avant le grand saut. La nuit est courte et agitée, mais on ne regrette pas ce choix.

 

Jour 2 : Le grand vol et une frayeur à l’embarquement (mercredi 15 octobre 2025)

Réveil à 4h du matin, dur. Navette vers l’aéroport. Le chauffeur, en mode pilote de rallye, nous dépose sains et saufs. Grâce à l’enregistrement en ligne, nous passons rapidement les contrôles. Un petit déjeuner chez Paul et l’excitation est à son comble – même Thomas, malgré l’heure matinale, commence à vibrer.

Mais au moment d’embarquer, c’est la douche froide. N’ayant qu’un billet aller, la compagnie nous refuse l’accès : pas de preuve de sortie d’Uruguay. Panique totale ! Acheter un billet d’avion retour ? Impensable, ça coûterait une fortune. Heureusement, une employée nous sauve : un ticket de bus suffit. Ni une ni deux, on achète deux billets sur Busbud et hop, on embarque. Ouf !

Le vol de 11 heures vers Bogotá est long, mais nos places près des issues de secours offrent un peu de confort. Films, siestes inconfortables, et nous voilà à Bogotá à 12h30 heure locale.  L’escale de 8 heures est un calvaire : impossible de dormir, le décalage horaire nous rattrape. À 21h, on embarque enfin pour Montevideo, non sans un retard d’une heure sur le tarmac. On croise un Américain, retraité de l’Utah, qui reconnaît nos sacs à dos Mosko Moto. Il nous raconte sa vie rocambolesque, dont un voyage sur la ligne de front Ukrainienne pour récupérer… un appareil photo. Incroyable ! On comprend vite qu’il est retraité des forces spéciales.

Épuisés, on s’endort avant même le décollage. À 7h05, nous atterrissons à Montevideo. Passage de frontière sans problème : ça y est, nous sommes en Uruguay !

Jour 2 (suite) : Premiers pas à Montevideo

Après un petit dej McDo directement à la sortie de l’avion pour reprendre des forces, nous arrivons dans la vieille ville vers 9h30. À la Casa Vegana, notre chambre n’est pas prête avant 13h. Trop fatigués pour explorer, on s’effondre sur un banc sur la Plaza de la Constitution. On change de parc, nouvelle sieste, autre puis retour au logement. Une douche, un lit : le bonheur !

En fin d’après-midi, la faim nous pousse dehors. On tente de rejoindre un bar  à smoothies  pointé sur btcmap.og sensé accepter le Bitcoin: fermé. Tant pis, direction la Place de l’Indépendance, puis un café repéré plus tôt : Flor de Kaffee, qui par pur hasard est tenu par Jeff, un Français adorable. Son sandwich au fromage est une révélation, et ses conseils sur Montevideo précieux. On termine la journée par un coucher de soleil sur le remblai – magique, même sans les applaudissements promis par la légende locale. Quelques courses, et retour à la Casa Vegana pour une nuit bien méritée.

Jour 3 : Découverte de Montevideo (vendredi 17 octobre 2025)

La fatigue et le jetlag nous jouent des tours : une sieste de 30 minutes se transforme en réveil à minuit, puis à 9h le lendemain. On adopte le rythme uruguayen, tranquilo ! Petit déjeuner avec un pain au chocolat – ou chocolatine, on explique le débat aux vendeuses de la boulangerie, ce qui les fait bien rire. Direction El Mercado del Puerto, mais déception : que des restos et boutiques à touristes. Heureusement, nous suivons les précieux conseils de Jeff pour organiser notre journée de visites.

Le Palacio Taranco, construit à la fin du XIXe siècle par un architecte français, nous émerveille avec son mobilier ancien et ses vases en cristal, accessibles sans protection. On explore aussi l’espace des domestiques, bien moins luxueux que les salons mais c’est l’occasion d’en apprendre plus sur leur situation sociale grâce à l’exposition.

Puis, direction le Museo Romántico qui nous enchante avec son jardin intérieur et ses pièces d’époque, comme un guéridon peint avec Louis XVI et ses concubines. 

Après un déjeuner au logement, on repart vers la rue 25 de Mayo (notre QG !) pour visiter la bibliothèque Artigas – sympa, mais sans plus. La Librería Linardi y Risso, avec son architecture ancienne, est plus marquante. Par hasard, on découvre le Musée del Gaucho et de la Moneda, installé dans l’ancienne banque centrale. Malgré notre espagnol limité, le bâtiment en marbre et les anciens comptoirs nous impressionnent.

Points forts du jour : des avocats à prix dérisoire, une mangue délicieuse, et des siestes salvatrices. On voulait des tapas et une bière, mais la fatigue l’emporte. Retour au logement pour une soirée calme.