D'Argelès Gazot à St jean pied de port et de St jean de Luz à Tafalla
3 Aout 2024 – 227km
Réveil sous la pluie. Vu la météo, on prend notre temps et on décide de rester sur la route pour éviter de patauger dans la boue.
Départ à 10h30 en direction des cols. On nous dit qu’il fait beau là-haut. Sur la route, impossible de voir à plus de 10 mètres : un brouillard à couper au couteau. Les paysages sont magnifiques malgré tout une dois les nuages passés.

Pause déjeuner (et essence) à Laruns. Le soleil fait son retour dans la vallée… on y croit ! L’après-midi, on emprunte de petites routes au milieu des vaches, des moutons et des chevaux. Les zones pastorales sont superbes, on en prend plein les yeux.
Mais attention à ne pas trop se laisser distraire par les paysages : la route est étroite et les virages s’enchaînent. Croiser des voitures devient un exercice périlleux. Pause café et panaché au milieu des brebis, plus qu’une heure avant d’arriver à Saint-Jean-Pied-de-Port… qui nous prendra finalement deux heures.
On se fait refouler au camping municipal, pas grave, direction un camping à 3 km… complètement vide ! Tant pis, on s’installe. De 10h30 à 18h30, ce qui devait être une petite journée s’est transformée en une belle aventure.

04 août 2024 – 234km
Départ du camping de Saint-Jean-Pied-de-Port, enfin… camping, c’est un grand mot, on est plus proche d’un terrain vague. Mais au moins, il y a des douches chaudes !
Il faut laver du linge, 30 minutes d’attente au lavomatic… tant pis, on file vers Saint-Jean-de-Luz pour voir l’océan et marquer l’extrémité ouest des Pyrénées.
Itinéraire par la route, sauf pour 1 km de chemin caillouteux avec une grosse montée. Soudain, un chien surgit de nulle part et se jette sous les roues. Freinage d’urgence pour éviter le cabot, mais c’est la chute pour Thomas. Pas de bobo, juste quelques rayures. Les crash bars font le boulot, et on repart.
On se console avec un burger en terrasse, vue imprenable sur la plage et les surfeurs.
On se console avec un burger en terrasse, vue imprenable sur la plage et les surfeurs.
Ensuite, direction l’Espagne. On trace tout droit vers Tafalla. La route est plutôt fade, mais on sait que le programme des prochains jours s’annonce palpitant !
Merde, le linge ! On sent le fauve, donc soirée laverie à 21h. On mange encore de nuit, dodo à 23h30. Demain, réveil à 6h30 pour affronter le désert des Bardenas !